Quotidien : tensions en direct sur le plateau, Jean-Michel Aphatie et Paul Gasnier règlent leurs comptes



Nous pouvons officier dans la même émission, bien s’entendre une majeure partie de l’année, mais avoir des désaccords sur certains sujets. La preuve, avec « l’altercation » entre Paul Gasnier et Jean-Michel Aphatie ce mercredi 1er octobre 2025 dans Quotidien.

En effet, le chroniqueur de Yann Barthès présentait son édito consacré à la justice française de plus en plus remise en cause, dont les décisions sont de plus en plus discutées au fil des années. La preuve, avec la récente condamnation de Nicolas Sarkozy.

La condamnation de Nicolas Sarkozy suscite le débat, même sur Quotidien

Le 25 septembre 2025, l’ancien Chef de l’État se faisait condamner à 5 ans de prison assortis d’un mandat de dépôt à effet différé dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007.

De plus, les magistrats ont décidé une exécution provisoire, signifiant que l’ancien président ne pourra plus compter sur des délais de grâce ni sur l’espoir d’une suspension pure et simple. Il devrait être incarcéré, au plus tôt, le 13 octobre prochain. 

Une décision vivement discutée et critiquée par certains Français et notamment les personnalités politiques, de droite comme de gauche. Celles-ci pointant du doigt l’exécution provisoire, estimant celle-ci injuste. C’est pourquoi, ce mercredi 1er octobre 2025, Paul Gasnier a consacré son édito à « la justice française ‘en procès’ », sur Quotidien.

Le chroniqueur de Yann Barthès a longuement évoqué la situation de plus en plus inquiétante pour la justice française, avant de dévoiler un sondage paru ce jour, indiquant que 61% des Français considèrent que cette règle d’exécution provisoire est juste. Alors que 38% la trouvent injuste. 

Jean-Michel Aphatie en désaccord avec l’édito de Paul Gasnier

« Il y a donc une lueur d’espoir dans la confiance qu’on peut accorder à la justice. Les Français sont plus tolérants à l’égard des magistrats que les politiques », a précisé le chroniqueur avant que Yann Barthès ne rajoute : « Ce qu’il faut retenir, c’est que les politiques en veulent aux juges et à la presse. C’est ça ? À deux piliers de la démocratie, les juges et la presse ». 

Paul Gasnier a confirmé les dires de l’animateur avant que ce dernier ne passe la parole à Jean-Michel Aphatie pour enchainer sur un autre sujet : « Jean-Michel, Donald Trump s’est exprimé hier devant les principaux généraux de l’armée américaine », a-t-il débuté.

Néanmoins, le journaliste qui a récemment fait paraître un livre sur Cyril Hanouna n’a pas pu lancer son sujet à cause d’un ricanement. « Qu’est-ce qui se passe ? », lui a demandé l’animateur de Quotidien. « Non, c’est très bien. C’était un très bel édito », a alors rétorqué Jean-Michel Aphatie visiblement en désaccord avec l’édito de son confrère. 

« La conclusion, c’est : ‘Circulez, il n’y a rien à voir’. Si vous pensez qu’une décision de justice est critiquable, vous mettez votre mouchoir par-dessus et vous vous taisez », a-t-il lâché. Une déclaration qui a beaucoup étonné Paul Gasnier : « On peut critiquer une décision de justice », s’est-il défendu. L’occasion pour Jean-Michel Aphatie de renchérir : « C’est autre chose que de démolir une institution. Et dire que je n’y adhère pas est une litote. C’est le débat. Je n’adhère pas à ta conclusion« .

« C’est une institution qui est fondamentale, qui est dénoncée par des politiques de premier plan. Ça n’empêche pas qu’on peut être en désaccord avec une décision de justice. Ça, c’est un droit », a finalement conclu jeune chroniqueur, mettant fin au débat. 

Mentionnés dans cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut