Ophélie Meunier, Bernard de La Villardière : des employés à bout, des pensées suicidaires, révélations choc sur les coulisses de leurs émissions



Travailler sur les émissions de reportage de M6, telles que « Zone Interdite » d’Ophélie Meunier ou « Un jour, un doc » de Nathalie Renoux, serait-il compliqué mentalement parlant ? Visiblement selon l’enquête réalisée par la Guilde des auteurs-réalisateurs de reportages et documentaires (Garrd) et relayée par Télérama ce mercredi 11 juin 2025.

En effet, la Garrd a souhaité enquêter sur M6 et les conditions de travail des professionnels travaillant pour les émissions de la chaîne. Après analyse, les résultats seraient « alarmants ». En effet, un sondage accable les conditions des salariés qui travaillent pour les émissions de M6, telles que « 66 minutes », « Zone interdite » ou encore « Un jour, un doc ».

Pour réaliser cette enquête sur les salariés de la chaîne M6, la Garrd a interrogé 76% de femmes et 24% d’hommes. Nos confrères de Puremédias précisent qu’il s’agit d’anciens salariés, « que ce soit en interne ou via des sociétés de production et agences de presse »

Des pensées suicidaires pour d’anciens salariés ayant traité des sujets pour Ophélie Meunier, Nathalie Renoux, et autres

Ces anciens salariés sondés ont répondu à 47 questions, analysées en collaboration avec le sociologue des médias Jean-Marie Charon, chercheur à l’EHESS. Et les résultats paraissent inquiétants à en croire les données relayées.

En effet, d’après l’enquête menée et relayée par Télérama, 91% des anciens salariés de M6 sondés affirment avoir ressenti un « excès de stress » et un « sentiment d’épuisement«  ces dernières années. Toujours parmi les sondés, environ la moitié parle de « crises d’angoisse », et 58% auraient terminé un projet pour la chaîne dans une « situation de souffrance » ou de « burn-out ».

Le plus inquiétant concerne les 4% restants. Ces derniers évoquent des « pensées suicidaires », en lien direct avec le travail fourni par la chaîne. Et plusieurs facteurs auraient entraîné ces données alarmantes. Entre la surcharge de travail et les consignes contradictoires, en passant par le manque de reconnaissance et précarité généralisée, ou encore l’isolement et absence de culture d’entreprise, les facteurs sont nombreux.

Une rémunération qui pose problème pour certaines émissions de M6

Les cachets posent également problème d’après l’enquête. Néanmoins, cela ne concerne pas les émissions présentées par Ophélie Meunier ou Bernard de La Villardière.

Selon les anciens salariés de M6 sondés, les rémunérations pour l’émission « Un jour, un doc » se retrouvent plafonnées à 6.000 euros, et, ce, quelle que soit la durée du sujet traité. Nombre d’anciens salariés de M6 évoquent un montant dérisoire par rapport à la charge de travail. 

La Garrd, après son enquête, demande donc à M6 d’agir et améliorer les conditions de travail en plus de limiter les risques psychosociaux. « Nous sommes dans une démarche constructive et espérons que M6 nous écoutera d’une oreille attentive », espère Clarisse Feletin, adhérente de la Garrd et ancienne membre du conseil d’administration, à l’origine de cette initiative.

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