Guy Georges : la grande sœur d’une victime témoigne chez Faustine Bollaert



Guy Georges a défrayé la chronique judiciaire dans le courant des années 90. Surnommé « Le tueur de l’est parisien », cet homme a tué pas moins de 7 femmes en l’espace de 6 ans. Sa traque a été une des plus médiatisées de l’histoire de la police française. Son mode opératoire a longtemps semé la panique chez les jeunes femmes qui étaient ses uniques proies.

Sur le plateau de Faustine Bollaert, c’est un témoignage assez poignant qui a donc été fait par la sœur d’une des victimes. Elsa Benady a en effet été tuée dans le parking de sa résidence le 8 novembre 1994. Un véritable traumatisme qu’elle a souhaité partager afin que cela n’arrive plus jamais. Elle veut ainsi mettre en garde contre la libération des tueurs en série multirécidivistes

Guy Geroges : le témoignage poignant sur le plateau de Faustine Bollaert

Elle n’était qu’une jeune lycéenne quand sa vie s’est effondrée. À l’époque, le nom de Guy Georges est encore inconnu du grand public, mais la rumeur d’un tueur en série commence à bruisser du côté du célèbre 36 quai des Orfèvres. Ce jour de novembre 1994, c’est un nouveau meurtre qui vient d’être annoncé, une nouvelle fois, une jeune femme vient d’être assassinée dans des situations similaires à plusieurs autres. 

Un moment que la petite sœur d’Elsa n’oubliera jamais. « Mon frère qui était à la maison est allé voir au parking. Mon père lui a dit ‘va voir si la voiture est là ou pas’. Je pense que ça il va le regretter un petit moment, parce que c’est mon frère qui est descendu au parking et qui a trouvé Elsa dans la voiture. (…) Mon père m’attendait quand je suis rentrée des cours. Il était dans la loge de la gardienne. C’est là qu’il me l’a annoncé », a-t-elle raconté.

La sœur confie ses peurs à Faustine Bollaert

On a pu sentir une très grande émotion au moment de raconter ses terribles souvenirs. 30 ans après, ils sont toujours aussi présents dans l’esprit de cette femme qui a grandi trop vite. Elle a dû se construire durant toutes ces années avec l’absence de sa grande sœur, mais aussi avec la crainte que cela puisse se reproduire. Un contexte particulièrement anxiogène sur lequel elle est revenue face à Faustine Bollaert. 

Elle a ainsi raconté comment elle avait surmonté les années qui ont suivi. « C’est vrai que je n’aimais pas traverser la résidence, appeler l’ascenseur, me dire que peut-être, il arrivait du parking avec, je ne sais pas qui dedans. Par contre, je me suis toujours obligée à le faire. Je me suis obligée à continuer à sortir, à garder l’argent que mon père me donnait pour le taxi et rentrer à pied », a-t-elle confié.

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