Résumé
Arthur déplore le retrait progressif de plusieurs artistes de ses émissions, évoquant un silence et un éloignement qui marquent une période de tensions et de blessures ouvertes.
Sommaire
Entre confidences, tensions palpable et blessures encore ouvertes, Arthur a choisi de parler fort. Ce jeudi, l’animateur était l’invité de Bonjour ! (la matinale de TF1) pour présenter son livre J’ai perdu un bédouin dans Paris (éd. Grasset).
Mais bien au-delà de cet ouvrage, c’est la tourmente des semaines qui ont suivi les attaques du 7 octobre qu’il est venu évoquer — notamment le silence de ses confrères et le retrait progressif de plusieurs artistes de ses plateaux, y compris de Vendredi tout est permis (VTEP).
Arthur fait des révélations sur ses « amis du métier »
Arthur rappelle qu’à peine deux jours après le drame, il s’était rendu à une manifestation de soutien à Israël, et y avait exprimé sa douleur — tout en déplorant l’absence de réactions de la profession. Dans son livre, il décrit ce moment avec franchise : son téléphone qui ne sonne plus, plus aucun message d’encouragement, plus d’invitations. Ce qu’il ressent comme un abandon.
Lors de l’émission, face au journaliste Bruce Toussaint, il affirme : « Certains artistes arrêtent de venir dans mon émission. » Une phrase simple, mais lourde de sens. Il ajoute, presque incrédule : « Il y a des artistes qui venaient tout le temps, et qui ne viennent plus. C’est fou quand même, non ? ».
Le silence qui s’installe sur le plateau est saisissant. Toussaint, visiblement pris au dépourvu, finit par lâcher timidement : « Oui, c’est fou ». Mais pour désamorcer l’atmosphère, il ajoute, dans un sourire contrit : « Mais les téléspectateurs ne vous ont pas lâché ».
Une nouvelle mise au point
Bien décidé à faire entendre sa pensée, Arthur appelle que l’on peut être bouleversé par les victimes d’Israël comme par celles de Gaza, sans que ce soit un alignement. « C’est effarant parce qu’on est arrivé dans une société où l’empathie a un drapeau. On peut être bouleversé parce qu’il s’est passé le 7 octobre comme on peut être bouleversé par les enfants qui meurent à Gaza”
Et d’ajouter : « On s’est moqué de moi parce que les gens pensaient que je voulais être un porte-parole d’une cause, alors que j’étais juste un être humain qui souffrait », assure-t-il.