Résumé
Bénédicte Delmas, ancienne star de « Sous le soleil », s’est exprimée récemment sur l’éducation des petites filles. Pour elle, il faut tout reprendre à zéro !
Sommaire
C’est en 1994 que Bénédicte Delmas a fait son apparition sur nos écrans en incarnant une cliente de L’Alfredo’s, le bar de la série Hélène et les garçons. Vue aussi dans Navarro, Léa Parker, c’est surtout son rôle dans Sous le soleil qui a marqué l’esprit des téléspectateurs. Et pour cause, pendant huit ans (de 1996 à 2000 et de 2004 à 2008), l’actrice a porté la blouse du Dr Laure Olivier. Un rôle qui a changé sa vie lui permettant d’accéder en un éclair à la notoriété.
Toutefois, depuis la fin de la série, la jeune femme de 52 ans a souhaité ralentir le rythme et s’éloigner des plateaux de tournage. Ainsi, cette dernière est devenue réalisatrice mais s’est également lancée dans l’écriture. Son premier roman intitulé Jeanne, la rebelle de Dieu est paru en octobre dernier aux éditions Fayard. À cette occasion, Bénédicte Delmas a notamment décidé de dévoiler un éventail de personnages féminins forts.
Invitée ce 2 juillet du média Checklemedia sur Instagram, la comédienne a été interrogée sur plusieurs thèmes évoqués dans son livre. Parmi eux, il y a l’indépendance des femmes, leur charge mentale ou encore la pop culture. Mariée depuis 2005 au producteur Toma De Matteis, le couple a accueilli une petite fille prénommée Lou-Anne l’année suivante.
Bénédicte Delmas (Sous le soleil) : l’ex star de la série veut faire bouger les lignes
ExtraitPour sa fille Lou-Anne, la mère de famille a décidé de casser « les codes ». Du moins, ceux qui sont ancrés dans de nombreuses familles depuis plusieurs générations. En effet, pour la consœur d’Adeline Blondieau, il y a un modèle à déconstruire. « Les femmes doivent séduire, elles doivent être belles, elles doivent être choisies : mais qu’est-ce que c’est que ces conneries ? C’est ça qu’on doit déconstruire. On ne doit pas être élevées pour trouver un bon mari, on doit être élevées pour trouver ce qui nous rend heureuses« , a-t-elle lâché lors de cet entretien.
Selon elle, le problème vient de notre éducation. « Cette quête de validation, c’est quelque chose où on est éduqué depuis notre plus jeune âge, depuis le berceau. Ce qu’on dit de la petite fille c’est : « Comme elle est jolie ». Il faut être jolie, séduisante, être choisie par le prince charmant. On est dans cette attente d’être choisie« , regrette la quinquagénaire engagée. Du coup, il faut revoir notre modèle et « inculquer à nos petites filles » ce type de phrases : « Tu n’as pas besoin d’un homme pour être « une« . C’est-à-dire que tu es unique et tu existes en tant qu’être humain seul. Il y a une vie en dehors du couple« , conclut-elle.