Barbara Lefebvre et son dérapage sur Gaza : la chroniqueuse lâchée par son employeur



La station n’a pas tardé à réagir. Ce samedi 22 février 2025, la radio dirigée par Karim Nedjari est sortie du silence sur X (anciennement Twitter), suite aux déclarations de Barbara Lefebvre tenues deux jours plus tôt sur une chaîne d’information. Une prise de parole qui a suscité de vives réactions.

« Les propos de la chroniqueuse Barbara Lefebvre tenus sur la chaîne i24 News n’engagent qu’elle-même et ne reflètent pas la ligne éditoriale de RMC où elle participe à l’émission ‘Les grandes gueules’« , a fait savoir la station avant d’ajouter : « La direction de RMC rencontrera Barbara Lefebvre dans les prochains jours pour lui rappeler ses obligations« .

Barbara Lefebvre : des propos jugés choquants

Jeudi 20 février 2025, invitée sur i24 News, Barbara Lefebvre avait déclaré : « La plupart des (Israéliens) kidnappés ont été kidnappés par des civils. Les civils à Gaza sont autant responsables que les membres du Hamas et du djihad islamique. Tout cela devra, à un moment ou à un autre, être payé, et être payé au prix fort. Donc, effectivement, on ne peut que soutenir le plan Trump et décider, une bonne fois pour toute que la bande de Gaza doit devenir une zone vierge« .

L’enseignante d’histoire-géographie évoquait ainsi les propos du président américain du 5 février. Il souhaitait en effet intervenir à Gaza pour dégager les décombres et relancer l’économie du territoire.

« Il faut que ces gens-là aillent vivre ailleurs, qu’une génération entière puisse aller se ressourcer mentalement dans d’autres univers, mais certainement pas à côté des Israéliens, à côté des Juifs, qu’ils veulent de toute façon éradiquer et exterminer. Ce temps est terminé, il faut récupérer tous les otages et quand ce sera fait, il faut vider la bande de Gaza« , avait-elle ajouté.

En pleine polémique, RMC réplique

La CGT RMC BFM – CMA Media a exprimé son indignation après les propos de Barbara Lefebvre, qu’elle a qualifiés d' »apologie de crime contre l’humanité« , et a demandé des sanctions à la direction de RMC.

Cette dernière a évoqué un « vide juridique » concernant les consultants et a annoncé réfléchir à une charte déontologique, rapporte Puremédias.

La direction a souligné la différence avec le cas de Mehdi Ghezzar, exclu pour ses positions politiques. Barbara Lefebvre, quant à elle, a assumé ses propos et a affirmé défendre le plan Trump. Enfin, RMC a rappelé que la liberté d’expression devait respecter les limites légales.

Mentionnés dans cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut